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Aprilia SMV 750 Dorsoduro: Supermotard à l’italienne

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  • Dorsoduro 750
  • Essai

Grâce à un design plus effilé mais pas extrême, la Dorsoduro adopte un look agressif et un aspect racing, propre à la marque. Les grandes lignes du châssis ont été inspirées de la Shiver mais adaptées à son style particulier. Sous ses apparences offensives, se cache un moteur performant, également piqué à la Shiver, et de nouveaux détails très intéressants pour la gestion électronique, notamment les trois mappings différents ; Sport, Touring et Rain.

Une fois aux commandes de la moto, on se rend compte qu’elle est moins agressive qu’elle en à l’air et que son comportement est semblable à une trail ou une naked. La Ducati est pleine d’innovation et de technologie ; elle offre la possibilité de choisir entre trois mappings et reprend le fameux système « ride by wire », qui permet de gérer de manière électronique la commande à gaz. Elle est équipée d’un bicylindre en V à 90º qui délivre 92 ch. Avec 4 soupapes par cylindre, la distribution est réalisée via un système mixte (par chaîne et pignons) et le système d’injection électronique utilise des injecteurs de dernière génération (à micro pulvérisation). L’échappement en acier inoxydable possède un collecteur et un silencieux unique sous la selle qui se dédouble de chaque côté de la coque arrière. En ce qui concerne la partie cycle, le châssis est composé d’une section tubulaire en acier avec des platines en aluminium. Les suspensions combinent une fourche Showa réglable en précharge et détente et un amortisseur Sachs placé latéralement (comme sur la Shiver) également réglable en précharge et détente. Le double disque avant en pétale de 320 mm, à étriers radiaux et 4 pistons, signé Brembo, est impressionant. L’équipement de cette moto est impressionnant : une instrumentation très complète, un guidon en aluminium anodisé et un embrayage à commande hydraulique. La Dorsoduro ne dispose ni de repose-pieds ni de barre de maintient pour le passager, ses performances se savourent en solitaire. Cependant, pour ceux qui souhaitent les monter et partager la généreuse selle de cette surprenante supermotard, les reposes pieds et barre de maintient sont fournis à part.

La Dorsoduro apparaît aussitôt comme une moto confortable, notamment grâce à son énorme selle sur laquelle on peut se déplacer et changer ainsi le comportement de la moto. Le moteur et le châssis proviennent de la Shiver, mais la Dorsoduro permet une liberté de mouvement beaucoup plus ample et le moteur est plus puissant et agressif. Pour changer le mapping il suffit juste de maintenir la poignée à gaz fermée et d’appuyer sur le bouton de démarreur ; on choisi ainsi le mode Sport, Touring ou Rain (Pluie).En position Sport, la réponse est plus agressive et le moteur paraît monter plus vite dans les tours. La position Touring offre la même puissance mais la réponse est plus douce et progressive. Pour finir, en position Rain, la puissance diminue de 30%, ce qui peut être utile pour des pilotes débutants. La partie cycle nous a transmis de bonnes sensations mais sur les routes en mauvais états la fourche réagit excessivement vite. A l’arrière elle ne nous a pas transmis une réelle sensation de supermotard (feed back) ; son comportement était plutôt celui d’une naked de grande cylindrée avec un grand guidon. Aprilia affirme que la Dorsoduro est une moto pour tous, ce qui est tout à fait juste. La marque ne souhaitait pas réaliser une moto à caractère agressif type KTM mais une moto à caractère modulable, ce qui réalisable grâce à la possibilité de choisir entre trois mode de conduite et de régler les suspensions. En définitive, la Dorsoduro est une supermotard attractive, avec des apports électroniques intéressants et un bon comportement.

Álex Medina Photos: Aprilia Traduit et adapté par Gaela Le Janne

 

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