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Aprilia Sportcity Cube 300: Plus sportif

La famille Sportcity accueille un nouveau membre, nommé Cube, qui est doté du nouveau propulseur Quasar de 300 c.c., sa principale nouveauté. Cette augmentation de cylindré répond à la demande croissante de la part du public italien de scooters de cette cylindré. Pour des raisons législatives, un scooter avec ces caractéristiques n’a pas beaucoup de sens en Espagne -puisque jusqu’à 250 c.c. on ne paie pas l’impôt d’immatriculation. Cependant du point de vue du fonctionnement et des performances, il apporte d’importantes différences par rapport aux modèles avec des moteurs de 250 c.c.

Le nouveau Cube reste fidèle au style des Sportcity initiaux. Malgré sa considérable cylindrée, le cadre à simple berceau, en tube d’acier, sans renfort central conserve le plancher plat tant apprécié par la majorité des utilisateurs. Cela apporte un plus grand confort de conduite en laissant plus d’espace pour nos jambes ; de plus cela renforce sa facette pratique en nous permettant de transporter des sacs, que l’on posera sur le plancher et que l’on accrochera à un crochet rétractable. Même sur cette version -la plus grande du moment-, le Sportcity a des mesures très compactes, parfaites pour une utilisation urbaine.

Son guidon, bien que large, est très bien situé, ce qui fait que l’on peut passer entre les voitures sans problèmes. Les rétroviseurs dépassent un peu du guidon, mais leur hauteur permet d’éviter de toucher les rétroviseurs de la majorité des véhicules. Il dispose aussi d’un rayon de tour idéal pour se sortir des bouchons, ce qui ajouté à son excellente stabilité à faible vitesse, lui confère une excellente facilité de manœuvre. Comme tous les modèles de la famille, le Sportcity est un scooter confortable aussi bien pour le conducteur que pour le passager occasionnel. La selle est pratique et spacieuse, et de plus elle est située à seulement 815 mm du sol, ce qui permet d’appuyer les jambes facilement sur le sol pour manœuvrer mieux à l’arrêt.

Le passager bénéficie d’un espace sur la selle assez grand pour ne pas être collé au conducteur. On a ajouté des poignées accessibles – intégrées sur la grille porte-bagage- et des repose-pieds qui malgré une position stratégique, offrent une superficie d’appui un peu juste.

Le Cube est sans doute le modèle de la famille Sportcity le plus sportif, un qualificatif qui a été obtenu grâce au nouveau monocylindré 4 T LC SOHC 4V qui compte exactement 278,3 c.c. Ce moteur appartient à la fameuse famille Quasar de Piaggio et a été développé à partir de la version deux et demi, qui diffère seulement par le diamètre de son cylindre. Ce petit changement lui apporte un caractère très énergique; sa puissance n’est pas éloignée de celle développée par le Sporcity 250, mais en général il bénéficie d’une bonne remise de puissance qui peut être assez énergique. Dans les accélérations il déploie tout son potentiel, et dépasse la majorité des scooters que nous rencontrons au feu rouge.

Mais c’est en récupération que nous notons de véritables différences par rapport à ses prédécesseurs. Malgré l’augmentation de cylindrée, le moteur reste très rond, il présente une agréable douceur de fonctionnement, et même à grande vitesse, il ne laisse pas s’échapper une seule vibration désagréable. Comme sur presque tous les scooters à propulseurs de plus de 20 CV, sa consommation dépend beaucoup du contrôle que le conducteur a sur la poignée de gaz, même sur les modèles à injection électronique comme le Cube.

Le plus grand des Sportcity est assez raisonnable en consommation, si nous restons attentifs. Après plusieurs essais, la moyenne obtenue se situe au dessus des 4 litres aux 100 km, ce qui n’est pas mal pour un méga scooter qui aime circuler la plupart du temps avec l’accélérateur ouvert au maximum. Il dispose d’un réservoir d’une capacité d’une dizaine de litres de carburant, ce qui lui confère une autonomie d’environ 213 km. Quant à ses performances, il n’a rien à envier au roi de la cylindré et concurrent direct, le Honda SH 300i. Nos appareils ont révélé une accélération sur 100 mètres de 9,1 secondes, alors que la vitesse maximum atteinte dépasse les 130 km/h réels. De bonnes performances pour un scooter qui a priori circulera majoritairement en ville.

Pour sa partie cycle, Aprilia a misé sur les mêmes éléments qui équipent son petit frère, le Cube 125. Comme on pouvait s’y attendre, l’unique différence se trouve sur la partie freinage (l’augmentation des performances exige une plus grande puissance de rétention). Sur l’axe antérieur, on trouve deux disques de frein de 260 mm avec étriers à deux pistons, au lieu de l’unique disque -du même diamètre- de son petit frère. Le freinage est l’une des plus grandes qualités du nouveau Cube 300, puisque grâce à la qualité des composants utilisés (à l’arrière on trouve un troisième disque de 260 mm), nous profiterons d’une puissance et d’un tact excellents.

Pour accentuer le caractère sportif du scooter, on l’a doté d’une partie suspensions (fourche télé hydraulique de 35/100 mm et deux amortisseurs arrières de 80 mm) avec un comportement un peu dur pour compenser, d’une certaine façon, son parcours court. Il se peut que parfois elles soient un peu brusques, mais elles s’avèrent finalement assez efficaces sur route et permettent d’augmenter la sensation de stabilité.

Le nouveau Cube garde aussi l’une des principales caractéristiques de la famille: les jantes de 15 pouces sur les deux trains, qui, associées aux pneumatiques Maxxis de 120/70 et 130/80, lui apportent une grande stabilité et une agilité qui distinguent depuis toujours les scooters de la saga Sportcity. Comme nous le disions avant, le Cube 300 est un scooter très agile, rapide dans l’entrée de virages et très stable dans sa trajectoire.

A grande vitesse, son train avant se presse un peu mais cela n’affecte pas sa stabilité générale. Aprilia a réussi à garder une formule équilibrée avec le Cube 300 ; puisque en plus d’être un scooter urbain très rapide et agile dans ses mouvements, il se montre aussi très efficace en dehors des villes.

J. Hernández Photos: Santi Díaz Traduit et adapté par Pauline Balluais