Derbi a présenté, en plein épicentre du territoire Scoopy, son nouveau scooter à grandes roues, le Derbi Rambla. Sportif, élégant et urbain, il sort en version 125 et 250i pour conquérir l’asphalte des grandes et petites villes.
Conscient du succès des scooters à grandes roues, Derbi a choisi un élargissement de sa gamme sur ce secteur de marché dominé clairement par le Honda SH Scoopy, qui est le rival direct du Derbi Rambla chez les concessionnaires. Ses deux motorisations -les connus Leader 125 et Quasar 250i du groupe Piaggio- offrent un excellent répondant, sans vibrations excessives, et un éventail suffisamment large pour le rendre accessible aussi bien aux conducteurs qui veulent un scooter qu’ils peuvent conduire avec le permis voiture, comme à ceux qui cherchent un véhicule un peu plus puissant mais qui bénéficie des mêmes prestations en terme de sécurité et de fiabilité. Les deux moteurs sont de 4T, ils sont refroidis par liquide et respectent la norme Euro 3. Celui de 125 cc est alimenté par carburation et donne 15 CV de puissance à 9500 tours/minute, alors que celui de 250 cc dispose d’une injection électronique et atteint les 22,5 CV à 8000 tours. Esthétiquement, le Derbi Rambla est le frère, pour ne pas dire le jumeau, de l’Aprilia Sportcity du même groupe Piaggio, qui dirige actuellement la marque de Martorelles. Alors que nous sommes arrêtés à un feu rouge, avec dans notre dos Christophe Colomb pointant du doigt l’Amérique, un scootériste malin s’approche de notre cortège de journalistes. «C’est un Derbi?» me demande-t-il. Je réponds «Oui.». «Mais, ce n’est pas un Sportcity?», insiste-t-il. «Non, c’est un Derbi qui s’appelle Rambla». La ressemblance est évidente, et la différence la plus importante se trouve dans la grille avant, plus agressive que celle du Sportcity. Ceci dit, il faut souligner que le scooter donne une bonne première impression quant à son fonctionnement. Il répond avec fiabilité et souplesse au démarrage, mais aussi au moment de freiner, même si les exigences du trafic nous oblige à freiner brusquement. Sur la version 125, le freinage est pris en charge par un disque avant de 260 mm et un disque arrière de 220 mm, qui semblent être suffisants compte tenu de la puissance du scooter. Sur son grand frère, le freinage est amélioré avec un double disque avant. Concernant les suspensions, le Derbi Ramba bénéficie d’un répondant exemplaire, même dans les zones où l’asphalte est irrégulier ou en mauvais état. Combiné à un cadre rigide, le double amortisseur arrière et la fourche hydraulique de 35 mm à l’avant permettent au Rambla d’être un scooter réellement stable, avec un bon passage en courbe, avec lequel on peut appuyer sur l’accélérateur en toute confiance. Les pneumatiques de série sont de 120/70 à l’avant, et de 130/80 à l’arrière. En plus de son bon comportement, qui en fait un modèle vraiment compétitif pour circuler au milieu du trafic urbain, le Derbi Rambla comporte quelques compléments qui le distinguent. Le tableau de bord digital nous indique à tout moment l’heure, un compteur kilométriques total et partiel, et nous montre le nouveau de carburant, ainsi que la température du refroidisseur. Le Rambla compte un espace sous la selle qui peut contenir un casque jet, et une petite boite à gant dans laquelle on trouve une prise de courant qui permet de recharger le téléphone portable. Un plancher plat, un crochet porte-sacs et une grille arrière avec poignées pour le passager complètent l’équipement de série.
Edu Parellad Photos: Derbi Traduit et adapté par Pauline Balluais