Avec le nouveau G5 125i, Kymco renouvelle le concept de scooter urbain de moyenne gamme. La marque de Taïwan a réussi à concevoir un scooter économique, avec un standard de qualité très haut.
Traditionnellement, Kymco a été l’un des fabricants les mieux représentés dans la catégorie des scooters classés 125 économiques ou basiques. Avec des modèles comme le Heroism, le Movie, ou même le récent Agilty… Avec le nouveau G5 125i la marque change radicalement de voie. Elle garde la philosophie d’économie, mais elle souhaite augmenter la qualité générale pour offrir au public un produit sans luxe, mais bien élaboré et de qualité.
Sous sa carrosserie moderne, avec une partie avant frontal saillante aux lignes très effilées, le G5 cache un moteur de nouvelle génération, qui est l’un des moteurs à refroidissement par air les plus sophistiqués du moment. Sa disposition est celle d’un mono-cylindre 4T à air SOHC 4V injecté, avec une puissance de 11,8 CV et des prestations qui atteignent une vitesse de pointe proche des 115 km/h. Il fonctionne avec beaucoup de souplesse, il a une impulsion initiale considérable, et récupère assez rapidement. De plus il n’est pas gourmand en carburant, avec une moyenne de 3,3 litres au 100 km, ce qui permet, grâce à son réservoir de 7,3 litres, de faire en moyenne 221 km sans passer par la station-essence. Avec le nouveau moteur, on a ajouté un châssis assez rigide, dont on a laissé un espace au centre pour un plancher plat (presque indispensable sur un scooter de cette catégorie). Dans la partie suspensions, on trouve une fourche télé-hydraulique à l’avant, et deux amortisseurs à l’arrière, ainsi que des jantes de 12″ avec des pneumatiques de 11/70 à l’avant et de 130/70 à l’arrière. Grâce à tous ces composants, le G5 offre une grande facilité de conduite, complétée par une grande maniabilité, et une agilité de mouvements innée chez les scooters urbains.
Dans les virages il se conduit également de manière irréprochable. Il bénéficie d’une bonne stabilité, qui s’explique par le système de suspensions, dont le réglage peut paraître un peu dur au début, mais qui s’avère finalement efficace, puisqu’il nous aide à avoir une conduite plus sure et plus stable. Le seul composant à améliorer serait la qualité des pneumatiques, dont la faible adhérence représente le point faible de la partie cycle. La qualité de la gomme (fabriquée par Kenda) est appréciable au moment du freinage, mais, à cause de la puissance des disques de 240 et 200 mm et de ses étriers à deux pistons, lorsque l’on tire brusquement d’un coté on peut noter un glissement des pneumatiques. La qualité des pneumatiques et un détail ponctuel, puisqu’en général, le G5 est assez bien équipé en série. Espace pour le casque intégral sous la selle, boite à gants ouverte, borne de contact 5 en 1, tableau de bord analogique/digital bien équipé, en bref, tout ce que l’on attend d’un scooter urbain, mais conçu de plus avec un standard de qualité supérieur à tout ce qui a été fabriqué jusqu’à maintenant dans cette catégorie. Ceci se répercute évidemment sur son prix final, qui, pour la première fois, dépasse légèrement les 2000 euros.
Jordi Hernández Traduit et adapté par Pauline Balluais