Pour se remémorer les succès des moyennes cylindrées de la famille Beverly, Piaggio mise sur les principaux atouts de la marque : une bonne partie technique et un design à l’italienne…
La famille Beverly est une des plus grandes de la gamme Piaggio, depuis sa naissance en 2001, elle n’a pas cessé d’évoluer et de se diversifier vers différentes catégories et cylindrées pour conquérir de plus en plus d’utilisateurs. Piaggio s’est toujours adapté aux exigences des différents marchés européens, même s’il s’oriente beaucoup au marché italien où les grandes roues ont toujours eu beaucoup de succès. Mais cela a commencé à changer avec l’arrivé du Honda SH 300i, qui a supposé un important revers pour les perspectives de la version 2.5, qui a dû évoluer et grandir jusqu’aux 300 cc pour pouvoir lui faire face.
Tous ces changements ont abouti par le lancement du nouveau Beverly 300 I-E (aussi disponible en 125 cc), un scooter qui ne ressemble pas beaucoup à son parent le plus proche, le Beverly Tourer 300 i.e. Le design change pour adopter un style très élégant et réussi, qui combine des fibres de différents types et tonalités qui lui confèrent un niveau de finitions excellent et de grande qualité. Les détails aussi sont améliorés, comme la selle (plus confortable), la capacité du coffre (place pour un intégral et un jet) ou l’instrumentation (avec plus d’informations). Tout le système d’illumination est amélioré avec une optique originale, feux de position par leds et clignotants et pilote arrière de grande luminosité. Cependant certains aspects ne changent pas le plancher, la boîte à gants, la position de conduite spacieuse et naturelle, etc.
En ce qui concerne le comportement, Piaggio a introduit divers changements sur la partie cycle. La géométrie de direction a été modifiée, tout comme la fourche et le double amortisseur pour un scooter plus agile et plus stable. Son comportement en virage est impeccable, le réglage des suspensions atteint un excellent compromis entre confort et fermeté, ce qui nous permet de profiter du généreux confort de marche sur la toute. Les jantes acquièrent aussi une nouvelle esthétique avec 12 branches et des pneus de 16 et 14 pouces, ce qui lui confère la catégorie grandes roues. Le freinage est un des points forts grâce à l’excellent travail de ses énormes disques de frein de 300 mm à l’avant et le disque de 240 m à l’arrière, tous deux avec étrier de doubles pistons. Le résultat est un freinage puissance et dosable.
Au niveau mécanique, le scooter est équipé du Quasar monocylindrique 4T LC SOHC (qui équipait aussi le Beverly Tourer). Un moteur de 22,2 CV accélère sans flancher ce qui est idéal aussi bien pour doubler sur route que pour rouler sans effort en ville. Ce scooter bénéficie de plus d’un avantage très important par rapport à sa version antérieur : une autonomie exceptionnelle grâce à l’augmentation de son réservoir jusqu’à 12,5 litres (2,5 litres de plus que la version Tourer). Avec sa consommation de 4,2 litres/100km, il nous assure une moyenne de 296 km sans passer par la station essence.
J. HERNÁNDEZ Traduit et adapté par Gaela Le Janne