You are currently viewing Piaggio Fly 3V : 3… 2… 1…

Piaggio Fly 3V : 3… 2… 1…

Le nouveau Piaggio Fly a entièrement changé : un design beaucoup plus actuel, de belles finitions et un nouveau moteur LEM à 3 soupapes. Grâce à ces améliorations, il a gagné en habitabilité et en capacité de charge. Ses dimensions sont plus compactes et la selle est moins haute pour s’adapter au public féminin qui recherche dans les 125 une solution à leurs problèmes de déplacements quotidiens.

piaggio-fly-3v-3-2-1-essai-piaggio-fly-125-3v_hd_33006 piaggio-fly-3v-3-2-1-essai-piaggio-fly-125-3v_fi_33007

Si on l’observe en détail, on se rend compte que le Piaggio Fly 125 présente plus de qualités que le modèle précédent. Les plastiques aux belles finitions s’ajustent entre eux presque hermétiquement. Ce modèle n’est pas fabriqué dans la maison mère de Piaggio en Italie, mais les mêmes contrôles qualité sont appliqués dans l’usine vietnamienne et le coût de production reste beaucoup plus bas.

C’est la clé du Piaggio Fly 125 : ce n’est pas vraiment un scooter basique. Au contraire, c’est un petit « Premium ».

Son équipement est remarquable. Le réservoir de carburant a été placé sous le plancher plat, et son ouverture se trouve derrière une petite trappe, sous la boite à gants.

Le moteur est un peu gourmand. On a compensé ce défaut en augmentant l’autonomie du scooter, ce qui permet de réduire les visites à la pompe.

Le nouvel emplacement du réservoir a permis également de baisser le centre de gravité pour que le Fly 125 s’incline dans les virages et récupère plus facilement, et pour libérer de l’espace sous la selle (même la batterie occupe désormais la partie gauche de la boite à gants). Comme la selle n’est pas très haute, il ne dispose pas d’un espace suffisant pour ranger deux casques intégraux, mais il est possible d’y déposer deux casques ouverts ou un casque intégral et de petits objets personnels.

Le moteur est énergique et répond immédiatement au moindre coup de gaz. Son fonctionnement est souple. Il s’adapte parfaitement au châssis et grâce aux bons ajustements des plastiques, on ne ressent aucune vibration. Le point négatif de ce scooter Piaggio Fly est sa béquille centrale. Elle a été assez mal conçue par Piaggio, ce qui est plutôt rare car les italiens de Pontedera sont des as en design. Cette béquille touche l’asphalte à la moindre inclinaison.

Rien à signaler pour le reste : les suspensions remplissent bien leur fonction et les freins sont capables de stopper le scooter en un instant, grâce à la puissance fournie par ses deux disques de 220 mm.

Avec le réservoir sous les pieds et la faible hauteur de la selle, il est évident que la position de conduite n’est pas de type Grand Tourisme, mais elle n’est pas inconfortable pour autant. Les conducteurs les plus grands devront tout de même replier les jambes. Les moins expérimentés apprécieront le fait de pouvoir toucher le sol avec les deux pieds, car cela apporte beaucoup de confiance et une grande sensation de contrôle.

J’ai effectué une session de photos sur une piste avec le Fly 125 en scooter enduro. Le but premier était évidemment de faire quelques photos marquantes et de démontrer sa multifonctionnalité… mais je dois dire que le Fly s’est montré très agile et maniable, même sur ce terrain qui n’est pas le sien. La conclusion est claire : le Fly 125 est une bonne option pour débuter dans le monde du scooter. Il est très fonctionnel, divertissant et pratique.