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Sym Joyride 200i: Nouvelle version

ym mise toujours sur son Joyride 200, pratique et fiable, mais pour le remettre au goût du jour la marque a décidé de lui ajouter un composant de plus en plus indispensable, l’injection électronique.

Le Sym Joyride 200i est l’un des scooters les plus anciens sur notre marché. Malgré tout, son design fonctionnel et pratique, sa philosophie de scooter GT, et son faible coût d’entretien et d’achat en font un scooter toujours très prisé à notre époque. Sym mise toujours sur le premier grand tourisme à être sorti de ses chaînes de montage -avec un moteur de 125 cc-. En fait, peu de choses a changé par rapport au premier modèle. La plus importante modification est sans doute le nouveau système d’alimentation par injection électronique, qui lui apporte un fonctionnement plus doux et un répondant du moteur plus efficace et précis. D’un point de vue économique, sa consommation a baissé de quelques dixièmes, ce qui lui a fait gagner quelques kilomètres d’autonomie en plus avec son réservoir de 8,5 litres.

Malgré les années, le Sym Joyride 200 reste un méga de petit cylindré très pratique. Il a gardé le style des scooters d’autrefois, et il privilégie la facilité de conduite, la capacité de charge, et surtout, le faible coût d’entretien. Le Joyride est un scooter très bien préparé qui obtient de bonnes notes sur des aspects importants comme le confort de conduite, même s’il ne se distingue pas par son volume. Il est équipé d’un guidon large et haut par rapport à la selle, dessiné pour favoriser l’effet levier et nous permettre de mieux contrôler le scooter à tout moment. La selle est composée de deux niveaux. Celui du conducteur a une hauteur très basse, ce qui l’aide à atteindre le sol avec les pieds avec plus de sécurité, ou à manœuvrer sans effort à l’arrêt.

La différence de hauteur lui garantit un bon appui lombaire, un luxe dont pourra profiter également le passager, puisque dans les dernières versions du Joyride le dossier pour le passager est en série. Le conducteur bénéficie également d’un bon confort au niveau des jambes. Le plancher est totalement plat, ce qui lui permet d’avoir un grand espace où poser les pieds, et la partie basse du tablier est inclinée vers l’avant pour permettre d’étirer les jambes sur les longs trajets. Enfin, pour rendre les déplacements agréables, le conducteur bénéficie d’un frontal et d’un pare-brise qui le protègent considérablement du vent de face, même si l’écran n’est pas particulièrement haut.

Le Sym Joyride 200i est un modèle très bien équipé, même en comparaison avec ses rivaux de dernière génération. Ses mesures sont réduites, mais les créateurs de l’époque ont su trouver l’espace suffisant pour placer un large coffre sous la selle. Même s’il n’a pas la capacité pour deux casques intégraux, avec son design élargi nous pourrons stocker un casque intégral ainsi que de nombreux objets à l’intérieur, sans aucun problème pour le refermer. Pour l’ouverture de ce coffre, Sym nous offre deux possibilités: depuis le contact, comme toujours, ou électriquement grâce à un bouton situé sur la poignée de commande gauche.

La capacité de charge est complétée par une petite boite à gants sur le coté droit et un crochet fixe, caché sur la partie antérieure de la selle, avec une capacité de soutien assez discutable. Pour terminer avec l’équipement en série, il faut souligner le tableau de bord, qui apporte une information pertinente, malgré son design peu attractif .Il comprend cependant un écran digital qui lui donne une touche de sophistication. A souligner également, la possibilité de choisir entre une béquille centrale ou latérale, avec un sectionneur pour le stationnement.

Du point de vue du fonctionnement, le Joyride 200i est un scooter facile, sans complications. Sa partie cycle se compose d’éléments assez surprenants, comme le disque avant de 273 mm à étrier à deux pistons, qui associé au disque arrière de 220 mm -l’étrier est à un seul piston- nous garantit un freinage plus que suffisant pour circuler en toute sécurité. Le tact des cames et un peu mou, avec un parcours un peu long, mais il n’affecte en rien la puissance de chaque disque. Son point faible concerne les suspensions.

La fourche antérieure, comme les amortisseurs postérieurs, montrent un comportement un peu lâche qui peut nous amener à faire butoir facilement sur l’asphalte accidenté. De plus dans les virages, avec une conduite brusque, le train arrière a tendance à se balancer, mais sans que cela ne soit alarmant. Malgré tout, il est conseillé d’effectuer une entrée dans les virages progressive et souple, pour atteindre le maximum de stabilité en pleine trajectoire et éviter ainsi les balancements.

Sur l’aspect mécanique, le Sym Joyride 200i nous a surpris agréablement. Son monocylindrique 4T LC SOHC 2V n’est pas vraiment de dernière génération, mais il reste fiable et résistant. Avec l’ajout du nouveau système d’injection on a gagné en souplesse, mais surtout en précision et en tact à la poignée de gaz. Sa consommation a également baissé : il consomme à peine 4 litres aux 100 km.

Il répond bien depuis le bas régime, et il offre un répondant intermédiaire, un peu moins efficace qu’un deux et demi, mais il récupère et il accélère avec plus de fluidité qu’un 125 c.c. Les similitudes avec ces derniers sont ses meilleurs arguments. Il a les mêmes mesures, il se conduit aussi facilement, et le plus important, son prix est identique -2699 euros-. Que demander de plus?

J. Hernández Potos: Santi Díaz Traduit et adapté par Pauline Balluais