Le marché des scooters économiques de 125 cc continue à se développer avec l’arrivée du nouveau modèle de SYM. L’Orbit 125 est pratique grâce à son plancher plat, sa grille porte-bagage et son coffre sous la selle, et il s’avère aussi commode car ses dimensions sont adaptées pour deux occupants. Il est urbain, sans complications, et avec une esthétique et un prix très attractifs.
Il faut de tout pour faire un monde. Il y a des personnes qui vivent seules dans des logements de 200 m², et des familles de six personnes qui partagent l’équivalent immobilier d’une boite à chaussures. De la même façon on trouve des personnes qui peuvent circuler en ville avec un Burgman 650, ou avec un Sym Orbit 125. Dans les deux exemples, les différences peuvent s’expliquer par le pouvoir d’achat, la logique vitale, les nécessités ou le sens pratique de chacun. Un Burgman 650 convient à celui qui recherche du confort, de la puissance, de la stabilité, et la qualité d’un GT.
Il y à celui qui l’achèterait car il souhaite voyager confortablement avec un passager, même s’il faut l’acheter à crédit ; mais aussi celui qui l’achèterait car il se sent plus en sécurité sur un grand véhicule, ou car il a de l’argent à dépenser et il veut le montrer. Dans le cas de l’Orbit, celui qui choisit ce modèle le fera car il souhaite un deux roues basique, avec les performances d’un 125 c.c., une qualité raisonnable et un prix attractif. Et peu importe qu’il le choisisse car il a un budget limité, car il est radin, ou parce qu’il vient de passer le permis et qu’il souhaite apprendre avec « un véhicule économique, parce qu’il ne contrôle pas encore très bien sa conduite et s’il doit payer il préfère payer le minimum ».
Quelque soit la motivation initiale, il est clair que si vous lisez ces lignes, c’est parce que vous cherchez un moyen de transport léger, économique, pratique, et sans complications pour se déplacer quotidiennement. Vous souhaitez aller au travail ou à l’université avec ce scooter ? Mettez votre mallette ou votre sac sur le plancher plat de l’Orbit, et c’est parti ! Vous travaillez dans la messagerie ? Parfait. Vous avez un espace libre entre les pieds pour les paquets et sur la grille porte-bagage vous pouvez ajouter une mallette pour les enveloppes. Naturellement, sous la selle on case l’en-cas pour les petits creux. Vous êtes cadre ou représentant commercial et vous souhaitez un moyen de transport avec une certaine classe ?
L’Orbit vous propose son design agréable et attractif. Le nouveau 125 de Sym va sûrement en séduire plus d’un avec son allure. Son petit pare-brise sombre s’avère très décoratif et il protège aussi très bien le corps du vent à vitesses élevées. Ses clignotants circulaires accrochés au guidon sont beaux, comme les moulures noires qui sont assorties à la couleur de la carrosserie (l’Orbit est disponible en gris et en blanc).
L’Orbit a un prix attractif de 1399 euros, qui s’explique simplement. Le principal facteur d’économie est l’utilisation d’une alimentation par carburateur et un tambour pour le freinage postérieur, alors qu’il est de plus en plus habituel de trouver des disques sur les deux axes. Peu importe, car l’ensemble disque/tambour du Sym a la puissance suffisante pour arrêter le scooter en toute situation. Quant à l’absence d’injection, avec une consommation moyenne de 4 litres aux 100 km, elle n’est pas indispensable.
Le moteur est un 4T au répondant souple et avec une accélération correcte, même si elle n’est pas très vive. Il ne démarrera pas rapidement, mais il peut atteindre des vitesses de route (80 km/h) sans problèmes. Quand le compteur de vitesse atteint les 90 km/h, on commencer à noter certaines vibrations dans le guidon, qui indiquent que le scooter arrive à ses limites.
L’Orbit, avec ses dimensions compactes et son poids réduit (seulement 136 kg), s’avère très stable aussi bien en ville que sur route, en conduite seule ou à deux. Je crois que la stabilité, associée au bon comportement des suspensions, sont les meilleures bases de ce modèle. L’amortisseur arrière, même s’il est un peu ferme, ne me parait pas trop dur, même avec un passager, et les réactions de l’Orbit sont toujours fiables, sans tics nerveux. Évidemment le scooter est agile en ville, même s’il est un peu pénalisé par le peu de puissance initiale pour circuler dans le trafic. Mais à moins que vous aimiez rouler comme Valentino Rossi dans la vie, cela ne vous posera pas de problème.
L’Orbit a deux particularités assez curieuses. Sur un côté il a un bouton de déconnexion de l’allumage, sous la selle. Si un jour vous ne comprenez pas pourquoi votre scooter ne démarre pas, c’est peut être parce que vous l’avez activé sans le vouloir en mettant ou retirant quelque chose du coffre. L’autre particularité est que le bouton qui permet de choisir entre les feux de croisement et les feux de route sert aussi à ouvrir la selle.
On peut ainsi accéder au coffre en appuyant sur cet interrupteur avec l’allumage en marche ou depuis le contact avec le scooter arrêté. L’ouverture depuis le guidon est assez pratique et rapide. Bien qu’il soit fonctionnel, l’Orbit a quelques manques notables. Son principal défaut est l’absence de boite à gants. L’autre aspect critiquable est que l’espace sous la selle permet seulement d’entreposer un casque jet et pas un casque intégral.
C’est un scooter compact et on ne peut pas lui en demander trop… mais ce serait génial d’avoir un espace intérieur fermé. Par chance il compense d’un autre coté avec le double crochet porte sac, très pratique quant on va faire ses courses à la supérette. D’un point de vue ergonomique, le scooter est assez bien adapté pour deux personnes, par ses dimensions et son design. Au début, on peut trouver que la position de conduite est un peu bizarre à cause de la place des bras, mais finalement on s’y habitue. Le passager peut souffrir d’un problème typique sur les scooters avec repose-pieds intégrés à la carrosserie : il faut forcer la position des chevilles pour bien appuyer les pieds sur le plancher. Je suppose que là aussi c’est une question d’habitude.
Laura Bartolomé Photos: Xavier Pladellorens et Santi Díaz Traduit et adapté par Pauline Balluais