A chaque fois que je monte sur un T-Max, je me dis que c’est un excellent scooter, mais je ne comprends pas pourquoi il se vend aussi bien étant donné son prix. Au bout de quelques kilomètres, j’ai changé d’avis. Après le premier virage sur route, j’ai même pensé : « Quelle merveille ! Comment un scooter peut-il rouler aussi bien ? »
T-Max 530, une image plus… moto ?
Sur les photos, il est possible que cela ne soit pas très visible, mais nous pouvons affirmer que Yamaha a donné un caractère plus moto au T-Max, grâce à son carénage frontal. L’avant de ce scooter ne laisse pas de place au doute, il s’agit bien d’un Yamaha. Le double phare séparé et très aplati rappelle la R1, dont il reprend le design. Il utilise de plus le même système d’éclairage, composé d’un réflecteur inférieur, qui permet d’avoir un phare beaucoup plus petit sans utiliser de formes ellipsoïdales. Avec le nouvel écran pare-brise, qui est désormais séparé du masque frontal et qui peut être réglé en hauteur (55 mm), c’est le changement esthétique le plus significatif sur ce scooter. Le reste de la carrosserie, qui a évolué durant les quatre générations précédentes, a gardé intacte l’essence T-Max de la version 2008. L’arrière du scooter a également été amélioré, et c’est sans doute l’un des éléments les plus notables sur ce nouveau T-Max. Clairement inspiré de la R1, le phare arrière est composé d’un triple ensemble lumineux aux géométries simples mais caractéristiques. Avec le nouveau phare avant, l’écran et l’optique arrière, le nouveau T-Max a gagné en sportivité, en présence et en élégance.
Le changement le plus important du Yamaha T-Max 530
Lorsque l’on parle du nouveau T-Max, tout le monde fait immédiatement référence à la nouvelle transmission par courroie. Ce changement a permis au T-Max de réaffirmer sa place de référence du secteur.
En 2001, la révolution provoquée par la nouvelle transmission finale du T-Max avait fait couler beaucoup d’encre et avait mobilisé plus de départements de R&D que ce que nous ne pouvons l’imaginer. On ne parlait que de ça. Mais c’est désormais du passé. On a déjà exploité tout le rendement du système à double chaîne multiplatine avec trois roues dentées interposées. Aujourd’hui, Yamaha nous a tous étonné en revenant à un système plus conventionnel.
Le nouveau T-Max utilise une transmission finale par courroie et poulies dentées. Avec un bras oscillant en aluminium (formé en réalité de deux pièces qui sont unies au carter) et ce nouveau système, on a réduit le poids en marche de 35%. Ce changement se répercute de façon importante sur le comportement dynamique du scooter. L’ancien système ne nécessitait aucun entretien ni aucun révision jusqu’à 45 000 km. Ce nouveau système doit être révisé au bout de 40 000 km et, s’il est en bon état, il n’est pas nécessaire de le remplacer. Il rend le T-Max beaucoup plus silencieux en marche et il lui permet de se déplacer beaucoup plus facilement à l’arrêt, car certains éléments lourds ont été éliminés.
Ce ne sont pas les seuls avantages de cette nouvelle transmission finale : en éliminant du poids, on a également augmenté la puissance à la roue. Le moteur a été optimisé, grâce à l’allégement de pièces internes et à l’augmentation de la cylindré de 30 cc (augmentant ainsi la puissance finale de 3 CV et le couple de 10%). Ainsi, le répondant du moteur dans l’application de la puissance sur l’asphalte n’a rien à voir avec ce qu’il était avant. L’embrayage multidisque en bain d’huile a été renforcé pour soutenir l’augmentation du couple moteur. Voilà tous les secrets du succès de ce scooter.