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Kawasaki Versys 1000 : la trail d’Akashi

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La Versys 1000 est équipée d’une fourche Kayaba de 43 mm dont les performances ont été augmentées en modifiant le système de soupapes, de façon à améliorer le répondant lorsque le piston change de direction.

On a réduit au minimum les « points morts » de l’amortisseur et on a obtenu ainsi un répondant linéaire et doux. Les 150 mm de parcours remplissent parfaitement leur rôle. Il est de plus possible de régler la pré-charge et l’extension. La suspension arrière utilise un amortisseur en position horizontale. L’espace inférieur du bras oscillant est libre, laissant ainsi de la place pour la préchambre de l’échappement. Le silencieux est donc plus compact. L’amortisseur est désormais situé loin de l’échappement, il n’est donc pas affecté par des problèmes d’échauffement et est équipé d’une commande à distance pour la pré-charge de ressort.

Le résultat fonctionne bien ! Pour une 1000 dotée de mallettes, la Versys est étonnamment agile. Dans les virages, elle fait preuve d’un grand aplomb, elle les enchaîne sans broncher.

Le moteur de 1043 cc, à 16 soupapes, culasse DOHC, refroidissement liquide et quatre cylindres en ligne, m’a surpris par sa puissance entre 2000 et 6000 rpm et son explosivité à partir de la seconde moitié du compte-tours. Le fonctionnement de la boite de vitesses ne m’a pas convaincu, elle est un peu brusque et bruyante dans les premières vitesses.

A partir de 6500 rpm, l’étirement est toujours efficace et un son motivant sortant de l’échappement se fait alors entendre.

Sur la partie freins, on trouve un système bien dimensionné : un double disque avant lobulaire de 300 mm de diamètre avec étriers Tokico à quatre pistons, et à l’arrière un disque (lobulaire également) de 290 mm de diamètre avec un étrier à un seul piston. L’ABS est équipé en série… mais je n’ai pas trouvé le bouton pour le déconnecter.

Le pouvoir de l’électronique est infini. Selon les données officielles, avec l’option « full » les 118 chevaux de puissance maximale apparaissent vers 9000 rpm. La différence de caractère entre une carte et une autre est notable, mais pas exagérée. Entre le niveau « full » et « low », il y a une diminution de 25% de la puissance pour une moto de 118 CV et 240 kg de poids en marche.

C’est l’option que j’ai choisi lorsque je suis entré dans une zone de virages. La moto est très rapide et l’équilibre de l’ensemble est parfait. Le caractère ne manque pas avec cette configuration et grâce au large guidon, les changements de direction sont très rapides et sûrs. Le moteur pousse sans défaillir à partir de 2000 tours, avec une énorme quantité de couple qui le rend musclé, noble et élastique jusqu’à atteindre 6000 tours. A partir de là, son caractère sportif apparait et on peut alors profiter de sensations plus fortes jusqu’à atteindre 10 000 rpm.

La Versys possède un témoin sur l’écran qui s’allume lorsque l’on conduit de façon écologique. Le triangle formé par les lettres ECO indique que l’on conduit sous ce mode.

Le système électronique de contrôle de traction de dernière génération KRTC (Kawasaki Traction Control) permet de choisir entre trois niveaux d’intrusion. Le premier est pensé pour profiter du meilleur de son couple moteur en conduite sportive. Le second permet une conduite dynamique et sure, et le troisième est conçu pour les routes mouillées et les chemins de terre. Le tableau de bord est facile à lire et très complet (consommation moyenne, consommation instantanée, distance pouvant être parcourue avec le carburant restant, horloge, deux compteurs partiels et le compteur kilométrique total, indicateur de température ambiante et du liquide de refroidissement). Cependant, j’aurais aimé y trouver l’indicateur de la vitesse engagée.

Avec une capacité de 21 litres, l’autonomie de cette moto peut atteindre 258 km. Le témoin lumineux s’allume lorsqu’il reste environ 5 litres dans le réservoir.

La consommation moyenne durant l’essai a été de 7,4 l aux 100 km, en roulant dans les zones moyennes-hautes du compte-tours.