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Champagne et podium de Grand Prix : une tradition depuis 1950 !

La tradition remonte aux origines de la Formule1. Le 2 juillet 1950, le Championnat du Monde de Formule1 fait étape en France sur le circuit de Reims-Gueux. Le célèbre producteur champenois Moet et Chandon en profita pour offrir un Jéroboam au vainqueur de l’épreuve, Fangio. L’attention du producteur est réitérée plusieurs fois et il devient alors commun pour tous les pilotes de se délecter d’un peu de champagne à la montée sur le podium.

Jusqu’alors, la tradition est de boire le champagne et non pas de s’asperger avec.

La situation reste ainsi jusqu’en 1967, lors des 24 heures du Mans remportées par le pilote américain, Dan Gurney. Le vainqueur agite à l’arrivée de la course la bouteille de champagne offerte; le bouchon explose et les pilotes se voient asperger de champagne.

Depuis ce 11 juin 1967, le champagne atterri quasi-systématiquement sur la combinaison et le visage des pilotes et non plus dans leurs estomacs. Plus récemment, l’ouverture de la discipline à de nouveaux pays est à l’origine de quelques adaptations de cette tradition alcoolisée. A Bahrein ou à Abu Dhabi, le champagne sur le podium est prohibé. La tradition est donc adaptée et les pilotes s’aspergent avec un jus de fruits pétillant.

La pratique s’est généralisée depuis aux autres sports mécaniques et à tous les Grands Prix. Moët et Chandon s’est ainsi offert une belle vitrine pendant plusieurs décennies.

Depuis 2003, un autre producteur a repris le flambeau en tant que fournisseur officiel, la marque de cava espagnol : Freixenet. Dorna Sports et Freixenet ont conclu un partenariat, en vertu duquel la marque est fournisseur de cava dans le Championnat du Monde MotoGP.

Ce ne sont donc plus avec des bulles de champagne que les pilotes de MotoGP célèbrent leur victoire mais avec cousine espagnole : les bulles de cava.

Mais après tout, pour les pilotes, qu’importe le flacon, pourvu qu’ils aient l’ivresse…de la victoire.