Selon la Commission Européenne, ce sont 450 000 motards tués sur les routes européennes chaque année, et dans 8% des cas, la cause de l’accident est une défaillance technique. Face à cette observation, la solution proposée est une visite technique par an pour tous les véhicules motorisés.
Ces décisions prises par la Commission Européenne, provoquent la révolte des motards français et les motards belges. La Fédération française des motards en colère proteste cette réforme : « L‘état du véhicule n’est pas un facteur d’accident. Les précédentes tentatives d’imposer un contrôle technique aux deux- roues ont toujours été repoussées avec un argument-clé largement prouvé : les défaillances techniques ne sont pas à l’origine des accidents (moins de 0,7% selon le rapport MAIDS et les assureurs)« . De la même façon, l’Institut belge de prévention routière dément les arguments apportés par la Commission Européenne : “On sait que l‘état technique de la moto n’intervient que dans moins de 1% des accidents. En revanche, dans une majorité d’accidents, c’est l’automobiliste qui ne voit pas le motard”.
Beaucoup d’écart entre les chiffres de la Commission Européenne et les associations de défense des motards. Quand on sait que la révision technique annuelle pourrait coûter près de 50€ aux 35 millions de propriétaires de deux-roues motorisées, il ne faut pas être grand mathématicien pour comprendre l’enjeu.
En septembre, la proposition de la Commission Européenne pour le contrôle technique sera examinée par les parlementaires. Affaire, à suivre de près !