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Ethylotests : leur utilisation pourrait provoquer des irritations

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L’obligation depuis juillet 2012 pour chaque conducteur d’un véhicule motorisé de posséder un éthylotest au sein de son véhicule a ravi les fabricants de « ballons » à usages unique. En effet, en suivant la recommandation qui est de détenir deux éthylotests par véhicule, le marché potentiel français est estimé à 80 millions d’éthylotests.

Mais les organisations écologiques voientes ces données sous un tout autre angle. En effet, la diffusion et la commercialisation en grand nombre de ces tests pourrait avoir des répercussions néfastes sur l’Homme et la nature.

L’ONG Robin des Bois a interpellé les Autorités Publiques sur la présence dans les éthylotests chimiques de dichromate de potassium, une substance classée cancérigène pour l’homme et très toxique pour les organismes aquatiques. Ainsi, le traitement des éthylotests après utilisation comme de simples ordures ménagères pourrait conduire à une pollution supplémentaire des eaux. 

Pour l’association, pas question de jeter ces produits dans une simple poubelle, comme le recommanderaient les fabricants. Elle préconise de les collecter comme c’est le cas pour les piles ou les ampoules basse consommation.

Jacky Bonnemains, président de l’organisation pointe aussi le risque auprès des enfants qui « s’amuseraient » avec les « ballons ».

A cette requête, le ministère de l’Ecologie a répondu « réfléchir » à la possibilité de le faire via une « nouvelle filière des Déchets Diffus Spécifiques (DDS)« . Celle filière avait déjà été créée en début d’année pour collecter les déchets ménagers issus de produits présentant un risque pour la santé et l’environnement (solvants, peintures, vernis, extincteurs).

« C’est une filière nouvelle, en cours de constitution, il faut qu’on évalue d’abord sa capacité d’absorption« , précise le Ministère qui veut rassurant: du point de vue sanitaire, « compte tenu de la très faible quantité (de chlorure de potassium dans un éthylotest), une ingestion accidentelle n’exposerait qu’à une irritation buccale ou des muqueuses » conclut-il.

avatar_1355911292-15 Par: Alicia Agrelo

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Publié le 24/07/2012  

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