Le 23 mars dernier, le Financial Times, un des journaux d’économie les plus prestigieux du monde, montrait MV Agusta comme exemple de transformation positive durant les dernières années.
MV Agusta était la marque protagoniste d’une étude réalisée par le journal Financial Times, le 23 mars dernier. MV Agusta se présente dans ce journal d’économie comme un exemple de changement de stratégie positif durant les dernières années.
L’article, signé par les experts Benoir Leleux et Anne-Catrin, analyse et détermine les clés du succès avec lesquelles l’entreprise a été capable de reprendre sa croissance, réussissant ainsi à se sortir d’une situation financière délicate. Selon le texte, le changement de MV Agusta est basé sur « sa revalorisation en tant que marque légendaire. Son futur vise à maintenir le prestige historique de la marque, à parier sur une grande qualité de développement de ses produits tout en mettant en place une discipline financière sévère pour tempérer l’impact de la crise économique et maintenir sa gloire légendaire vivante. »
Financial Times reprend la trajectoire de Mv Agusta depuis août 2010, lorsque Claudio Castiglioni a repris (pour la troisième fois en deux décénies) le contrôle de la marque italienne, qui était entre les mains de Harley-Davidson. En 2011, suite au décès de Claudio Castiglioni, son fils Giovanni a repris les rênes de l’entreprises comme conseiller délégué et a décidé d’imposer l’amélioration des finances et un contrôle exhaustif des ventes tout en réduisant la structure. Il s’est fixé comme objectif à moyen terme de revenir à la compétition et de vendre 7500 motos en 2012 pour atteindre un chiffre d’affaire de 75 milliards d’euros. Il a aussi fait grandir sa présence sur les marchés internationaux ayant le plus grand potentiel comme l’Australie, l’Afrique du Sud et le Brésil. Au niveau du produit, nous avons vu naître des modèles comme la sportive F3 et la Brutale 675, motos de trois cylindres qui représentent le statut de marque premium historiquement associé à MV Agusta. Ces modèles ont été bien accueilli par la presse et par le public grâce à un prix plus économique.