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• Headbanger Summertime : Promenade psychédélique sur un deux roues

La première chose qui attire l’attention sur la Headbanger Summertime est son étroitesse, résultat de l’adoption de certaines solutions qui n’ont pas été vues depuis longtemps sur les choppers qui circulent sur nos routes. La première d’entre elles est le choix des roues. On a adopté pour une mesure de 19 pouces à l’avant et pour une étroite roue de traction de 130/16. Autre détail typique des temps anciens, le guidon type T-bar, qui surmonte la partie supérieure de son étroit réservoir « high-neck », appuyé sur l’épine dorsale de son cadre softail, en l’enveloppant à peine, et légèrement reculé, avec la bouchon de carburant situé sur la partie avant. Le minuscule compteur de vitesse a donc changé d’emplacement, il se trouve désormais près de la clé  de passage du carburant, sur le côté gauche de la moto. Autres détails de bons gout : le petit sissybar, qui nous permet de transporter quelques bagages lors desdéplacements ; les rétroviseurs montés sur le guidon ; le revêtement denim de la selle ; la couleur noire du cadre, les tiges, le guidon, le bras oscillant et les commandes avancées, qui permet de laisser toute la place à la décoration. Les deux options de peinture disponibles, nommées « Frisco Style » et « Green & Orange », recouvrent le garde-boues et les réservoirs d’huile et de carburant de motifs psychédéliques.

Mais la Summertime n’est pas qu’apparence. On a voulu le moteur le plus désiré par tous les puristes des choppers. Certains pensent déjà au Pan et ils n’ont pas tort, mais Headbanger est allé plus loin et a décidé d’équiper sa chopper d’un Knuckle de S&S. Ce moteur provenant du mythique moteur Harley-Davidson des années quarante, de 93 pouces cubes, environ 1530 cc, est facile à distinguer par son bouchon de bascule en forme de jointure. Un moteur à l’aspect classique mais avec toute la fiabilité d’un moteur du XXI siècle, avec lequel nous pourrons rivaliser sur cette Headbanger avec les conducteurs qui traversaient les Etats-Unis l’époque, avec pour seul bagage la liberté.

Par: Motofan France Publié le 26/06/2012

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