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La moto du futur sera t-elle composée de tomates ?

Intégrer des tomates dans la chaîne de production d’une voiture ou d’une moto, voilà une idée originale. Il ne s’agit en rien d’une blague originale de plusieurs des grands constructeurs automobiles, mais d’une idée très sérieuse, qui est en train de se mettre en place. Alors concrètement, qu’en est-il?

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L’industrie du moteur, avec Ford et Honda en tête, conjointement avec la marque de produits derivés de la tomate, Heinz, sont en train de mener des enquêtes sur l’utilisation de la fibre de tomates en tant que matériel de construction de câblage. L’utilisation de la fibre de tomates aurait pour objectif de substituer certains plastiques, actuellement indispensables dans l’inductrie auto-moto.Depuis plusieurs années, les grands constructeurs auto-moto, comme Ford et Honda, ont ouvert leurs recherches à l’intégration de produits naturels dans leurs chaînes de production.La vulgarisation des notions de développement durable et la nécessaire prise en compte par le monde entrepeunarial et industriel, ont pour le moins cet aspect positif.

Les industries recherchent à produire plus propre. Certains pourront dire qu’il s’agit de « greenwashing », nous laisserons à chacun se faire sa propre opinion.

Ce qui est positif c’est que l’industrie axe sa recherche vers l’intégration de matériaux plus durables, propres et peu coûteux. C’est dans cette démarche que la fibre de tomates a été mise à jour. Concrètement, il s’agit d’utiliser la peau séchée de la tomate, comme matière première de substitution. 

Ford, par exemple, a déjà développé l’utilisation de 8 matières premières écologiques et naturelles. On peut retrouver de la fibre de coco en tant que composant ou du soja dans la mousse de ses sièges. 

L’utilisation de fibres naturelles – riches en cellulose – atténue l’impact environnemental de la production des véhicules. Et réduisent considérablement le poids du véhicule.

L’accord entre Heinz et les constructeurs a de quoi étonner. Mais pour autant, il a du sens, puisqu’il a pour objectif de donner une seconde vie aux peaux et pépites de plus de 2 tonnes de tomates, utilisées annuellement par Heinz dans la production du ketchup.

Pour le moment, les équipes de recherche communiquent que cet élément sera intégré à l’intérieur du véhicule, dans les zones cachées du véhicule.