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Sécurité Routière : les mesures Sarkozy ne tiennent pas la route

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Objectif premier : réduire les accidents dus à l’excès d’alcool securite-routiere-les-mesures-sarkozy-ne-tiennent-_hd_31417 C’est suite à une augmentation du nombre de tués sur la route, en 2011, qu’une multitude de mesures pensées pour être en faveur de la sécurité routière avaient vu le jour. Le port obligatoire d’un « dispositif auto-réflechissant« , l’interdiction de l’utilisation d’avertisseurs radars ou la suppression des panneaux de signalisation des radars faisaient partis des mesures les plus médiatisées.

Un ensenble de mesures de sécurité routière décidées sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Décriées dès le début, ces mesures se voient abrogées les unes après les autres.

Rappellons que la détention d’un éthylotest est obligatoire depuis le 1er juillet 2012 dans tout véhicule terrestre à moteur circulant sur les routes françaises, à l’exception des cyclomoteurs. L’amende prévue en cas d’infraction est de 11 euros.

Initialement fixée au 1er novembre 2012, la date de début de la pénalisation ne cesse d’être reportée. Les autorités ne souhaitant pas supporter des plaintes de conducteurs ne parvenant pas à  » s’équiper dans de bonnes conditions et à un juste prix ».

Manuel Valls a donc décidé « compte-tenu des difficultés d’approvisionnement« , de déplacer au 1er mars 2013 la date de début de la verbalisation des automobilistes pour défaut de possession d’éthylotest.

Durant ce délai supplémentaire, le ministre de l’intérieur a chargé le Conseil National de la sécurité Routière (CNSR) d’examiner la réforme sur l’éthylotest obligatoire et de juger de son efficacité..

L’examen de ces mesures par le CNSR pourrait conduire à l’annulation de la loi votée en juillet 2012.

Bien avant l’application du décret en juillet 2011, la fiabilité des éthylotests avait déjà été remise en cause. Les associations de défense de liberté de circulation et ligues de la violence routière ont été, dans ce cas, unanimes, contestant l’efficacité d’une telle obligation dès le début.Ces organisations considèrent que cette mesure n’a aucun intérêt et qu’il s’agit d’un pur gadget. 

Comme le précise Chantal Perrichon, présidente Ligue contre la violence routière, « 80 % des accidents mortels liés à l’alcool ont lieu avec une alcoolémie supérieure à 1,2 gramme, soit l’équivalent de dix verres. Les personnes savaient qu’elles ne devaient pas conduire« ,

Aussi, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) ordonnait, il y a peu, le retrait du commerce de plus de 400 000 éthylotests estimés dangereux ou obsolètes. La certification NF pour ce produit n’t pétant pas assez précise et les tests d’études peu poussés. « Le Laboratoire national de métrologie et d’essais ne teste pas le changement de couleur au seuil légal de 0,25 mg par litre d’air expiré, mais seulement aux seuils de 0,17 mg ou 0,30 mg« .

 « Fiabilité nulle en cas de variation de température »

Les conditions de stockage des tests influerait aussi sur let on ne parle même pas des tests en condition de climat difficile. Par exemple, à -5°C, les cristaux ne réagissent même plus ce qui créer des « faux négatifs ».  Les fabriquant eux-mêmes expliquent qu’il ne faut pas les utiliser au-delà d’une exposition à plus de 40° et à moins de 10°.

Enfin, les produits des cristaux créeraient des problèmes de santé comme des irritations des muqueuses ou des problèmes oculaires.

Il ne reste plus qu’à attendre les premiers résultats de la consultation auprès du CNSR qui détermineront l’application totale ou non de cette réforme.

avatar_1355911292-23 Par: Alicia Agrelo

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Publié le 10/01/2013  

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