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Tout ce qu’il faut savoir sur le radar mobile de dernière génération

Un système de radar embarqué dans une voiture de police banalisée : voici la nouvelle invention développée aux Pays-Bas et prochainement mise en place en France pour prévenir les accidents de la route.

 

Ce dispositif, testé sur le routes françaises depuis l’été 2011 en Ile de France, sera la semaine prochaine étendu à toute la France. Les excès de vitesse détectés feront alors l’objet de verbalisations.

Le dispositif prend place à l’avant, à l’arrière et à l’intérieur du véhicule controleur. À l’avant se situe le flash « invisible », dissimulé derrière la plaque d’immatriculation, à l’intérieur du véhicule se situe le discret boîtier radar/caméra et à l’arrière se cache l’antenne radar. 

L’nstallation a 360 degrés permet d’identifier les excès de vitesse dans le même sens de circulation et en sens inverse du véhicule controleur. Ainsi que de controler les véhicules sur trois voies différentes, grâce à une détection possible jusqu’à 40 mètres.

Les infractions enregistrées sur une tablette au sein du véhicule sont transférées au centre de verbalisation automatisé de Rennes pour envoi par courrier de la contravention. Dans les deux à trois jours, le contrevenant reçoit son procès-verbal avec la mention exacte du lieu où il a été flashé: l’axe, le sens, la commune et l’heure y seront inscrits.

Baptisé ETM (Équipement de Terrain Mobile), le dispositif a été présenté il y a peu en tant que véritable prouesse technologique. L’objectif étant de permettre la verbalisation des conducteurs trop confiants, circulant à grande vitesse sur les tronçons de route qu’ils savent libres de radars fixes.

Au total et dans un premier temps, 20 appareils vont être déployés, dix en zone gendarmerie et dix en zone police.

Il est prévu que 100 appareils soient mis en place chaque année durant trois ans, soit un total de 300 radars nouvelle génération sur tout le territoire d’ici à 2015. 

Dans un premier temps seules les modèles Renault Mégane seront équipés et « par la suite, nous passerons à d’autres modèles», assure Aurélien Wattez, chef du département du contrôle automatisé de la Sécurité Routière. Il ajoute qu’l ne faudrait pas que  » les automobilistes se mettent à freiner à la seule vue d’une Mégane ».

Pour une efficacité sans failles, ce nouveau type de radar est infrarouge et évite ainsi le flash. Dès lors, si l’un se fait prendre, cela n’éveillera pas les soupçons des autres voitures. Le contrvenant sera donc avertit dès lors qu’il recoit par courrier sa contravention. 

En outre, ces types de radars ne devraient pas être détectables par les dispositifs d’avertissement de radars.

Le véhicule, totalment banalisé, pourra difficilement ëtre détecté par l’usager de la route. Seule façon de repérer le véhicule, repérer les policiers ou gendarmes, travaillant en binôme, qui devront obligatoirement être en tenue. Autre indice, mais également peu perceptible: le discret boîtier noir installé sur le tableau de bord.

La contestation des PV dressés via les radars mobiles embarqués semble être compromise. L’objectif de ces radars résidant dans de contrecarrer les failles de procédures de contrôle invoquées pour l’ancienne génération. La validité des procès verbaux dressés serait totale.

Le déclenchement de la prise du cliché ne se fera que lorsque l’excès de vitesse excède 20 kilomètres. Les marges techniques sont plus importantes que sur les dispositifs classiques.

Pour une conduite à moins de 100 km/h, une marge technique de 10 km/h est ainsi retranchée de la vitesse mesurée.

Concrètement, pour 71 km/h sur une route à 50 km/h, 61 km/h sera retenu. Par ailleurs, pour une conduite à plus de 100 km/h, une marge technique de 10 %, cette fois, est retirée. Ainsi, pour un 152 km/h sur un axe limité à 130 km/h, 136 km/h sera retenu.