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Derbi GPR 125: ‘Ave, Derbi’

L’ombre protectrice du groupe italien Piaggio, auquel la marque catalane appartient depuis plus de dix ans, a favorisé le nouveau lancement de la GPR 125 avec un moteur à quatre temps. L’influence est telle, que cette Derbi a même gardé un certain air de ressemblance avec la nouvelle RS4 125 d’Aprilia.

Dynamisme de qualité

La partie cycle est équipée d’un nombre infini d’éléments et de détails. Son cadre à double poutre en alliage d’aluminium injecté est accompagné d’un double bras oscillant asymétrique en acier. A l’avant, nous remarquons une fourche inversée avec de robustes barres de 41 mm, qui ne lui enlève en rien sa maniabilité à l’arrêt (le rayon de tour est réduit). Nous observons également un disque de frein avant de 300 mm de diamètre avec étrier radial à deux pistons : le freinage pourrait être amélioré, surtout concernant le mordant car il faut appuyer fortement pour obtenir des résultats.

Concernant les considérations esthétiques, l’échappement est parfaitement intégré à la partie arrière de la quille. Le passager bénéficie de deux interstices pour se tenir. Cette solution a déjà été utilisée par Honda sur la CB 1000 R. De cette façon, la partie arrière de la GPR est totalement libre, et, vue de derrière, le phare à leds est bien visible.

Confort à bord

La Derbi GPR fonctionne à merveille pour son poids, sa taille et son rayon de tour. Sur route, nous profitons d’une conduite agréable grâce à sa partie cycle et son moteur joueur. Dans les trajets interurbains, elle sait également très bien se comporter.

Cette moto est très compacte, ses dimensions sont réduites et un conducteur de taille moyenne n’aura aucun problème à s’y adapter. La position n’est pas forcée, la selle est confortable de sorte qu’il est agréable de parcourir des kilomètres à son bord. De plus, la GPR 125 4T 4V ne vibre pas beaucoup.

Avec un poids déclaré de 120 kg et un moteur avec beaucoup de répondant à moyen régime, c’est une sportive très divertissante. Elle se déplace aisément et fait preuve d’une aisance et d’une grande stabilité dans les séries de virages, grâce à ses suspensions fermes. En revanche, avec un moteur de ce calibre, il est indispensable d’utiliser le changement de vitesses pour qu’elle ne retombe pas dans les bas régimes. Celui-ci s’avère un peu dur à actionner. Son comportement est sportif : son parcours est très court et la synchronisation avec la commande de l’embrayage est assez juste. Sa consommation de 4,3 litres aux 100 kilomètres est peut être un peu élevée, mais c’est le prix à payer pour avoir choisi un carburateur au lieu d’un système à injection électronique plus moderne et généralisé.