Le Honda S-Wing est le fameux héritier du Panthéon, amélioré sur de nombreux aspects tel que le design, le confort, la sécurité, le respect de l’environnement, les finitions et l’équipement.

Au niveau de l’esthétique, le scooter s’inspire de la Pan European : luxueux, grand, compact, avec un double phare multiconvexe à l’avant et deux grands phares à l’arrière. La selle, à deux niveaux, et le large pare-brise offrent au conducteur ainsi qu’au passager un confort optimal. En ce qui concerne la sécurité, Honda a opté pour un freinage combiné avec la possibilité d’acquérir l’ABS en option. Nous remarquons aussi les efforts de la marque sur les finitions et l’équipement : l’instrumentation est belle et complète, le coffre dispose d’une lumière et d’une prise de courant, les rétroviseurs sont bien finis et relevés pour ne pas avoir de problème dans les embouteillages… Dans la catégorie des 125, Honda possède déjà un grand éventail de modèles pour satisfaire tous types d’utilisateurs. Le S-Wing est destiné aux personnes plus matures, plus exigeantes, possédant déjà une voiture mais ayant besoin d’un scooter avec de meilleures finitions et bien équipé.

La selle et la position de conduite sont très confortables, cependant, le dossier est un peu loin si nous souhaitons réellement l’utiliser. Les repose-pieds sont avancés et élevés et ne nous permettent pas de poser le talon (sauf si vous chaussez un 45). Le passager est confortablement installé, avec deux poignées et des repose-pieds repliables. Une fois en route, nous nous rendons compte que le moteur est fin et émet un murmure agréable. La norme anti-pollution oblige à restreindre l’échappement et cela affecte les performances, notamment l’accélération et la reprise, mais la vitesse de pointe est tout à fait convenable. Sur route il démontre une bonne stabilité ce qui lui permet de soutenir rythme élevé. En côte, la cylindré du moteur le restreint un peu. Quoi qu’il en soit, le S-Wing est, sans aucun doute, la nouvelle référence des scooters de luxe.

Jordi Aymamí Photos: S. Gutiérrez, F. Romero y O. Serra Traduit et adapté par Gaela Le Janne